Printemps des Talents RSA 2018

Bonjour,

Le 10 avril 2013 – Deux PARSA – Personne Allocataire du Revenu de Solidarité Active – créés RSA 38 _ Réflexions pour des Solutions d’Avenir Isère.

Le 10 avril 2018 – nous lançons cette plate forme d’expressions ouverte à toutes et à tous avec toujours à l’esprit que ce qui est fait pour moi, sans moi est fait contre moi.

Et en 5 ans nous avons souvent dérangé parfois même énervé. Et c’est bien. Mais nous avons aussi obtenu des résultats concrets. Et c’est mieux.

Le dernier en date être les initiateurs d’un prix littéraire à l’issu de la première édition du Printemps des Talents RSA. L’association RSA 38 mesure, depuis sa fondation en 2013, la nécessité du moment préalable : face à une situation aberrante ou injuste ou les deux, le premier geste qui sauve est de trouver les mots pour le dire et de les énoncer.

Cela ne permet pas forcément, mais parfois, d’obtenir satisfaction sur le moment mais cela définit la posture pour vivre cette situation dans la dignité, responsable et libre de sa vie.

Voilà pourquoi nous avons décidé de créer une manifestation appelée : “ le Printemps des Talents RSA “ et que pour cette 1ère édition nous avons choisi d’accorder notre prix à une personne qui a vécu ce qu’il raconte, Yvon Le Men, à un texte qui a choisi la poésie, “En Fin de Droits“.

Cette écriture première, source de toutes les autres, est toujours un outil d’émancipation.

Discours de remise du prix

Créer un prix littéraire : ah quoi bon ? Il y en a tant ; Et puis ces autres qu’on appelle les gens ne lisent plus ou si peu.

Et pourtant, chacun de nous ne cesse pas de lire des textes sur des supports que Boni de Castellane ou, même Henry David Thoreau n’imaginait pas.

Certes la Poste manipule moins de missive sur papier mais un chômeur peut encore recevoir un courrier qui l’informe de sa radiation de la liste des demandeurs d’emploi.

Mais ce qui ne change pas, c’est la capacité d’une société d’inventer des mécanismes pour aider et qui toujours, à un moment, attaque la vie, écarte l’humain et sa capacité à créer une relation source de lien au nom de l’efficacité et d’un meilleur service.

« Personne ne parle, personne ne m’a parlé ».

Yvon Le Men dans son livre « En fin de droits » ouvre le rideau qui est tiré sur la réalité de la bureaucratie de gestion du chômage et des privés d’emploi.

Et cela fait du bien…..